![Visuel du flyer de la performance. Dessin de Aria Rolland, avec une bergère humaine et le fauteuil. Ce dessin est superposé sur une carte IGN.](/sites/default/files/styles/max_325x325/public/2025-01/21.03.25_Pastourelle_Le%20Point%20Commun_cr%C3%A9dit%20Aria%20Rolland.jpg?itok=gOR9KDCd)
PERFOMRANCE . Pastourelle . Aria Rolland
Le Point Commun, espace d'art contemporain
12 avenue Auguste Renoir
74960 ANNECY
France
VENDREDI 21 MARS À 18H30
(durée 1h)
en collaboration avec imagespassages et l’artothèque des médiathèques d’Annecy, dans le cadre du Printemps des Poètes.
Pastourelle est un recueil de considérations autour de la figure de la bergère, une histoire qu’on se raconte, une histoire de bergère et de brebis perdue, à la lisière entre poésie et fiction.
Lecture performée de l’édition Pastourelle puis projection de la vidéo Je cherche, je cherche réalisée dans le cadre de la résidence itinérante du réseau Altitudes à l’automne 2024.
« Lorsque l’on tape Bergère sur Google, les premières images que nous offre le navigateur sont des fauteuils. Il faut accompagner “bergère” de “brebis” pour accéder à des portraits de meneuse de troupeau. Une bergère sans brebis se transforme-t-elle donc fatalement en mobilier de salon ? »
(extrait de Pastourelle)
Avec ces considérations faussement absurdes comme point de départ, Aria Rolland met en scène un personnage fictif de bergère, sortant des sentiers battus pour retrouver sa brebis égarée. Cette Heidi* dans son errance sans début ni fin oscille entre légèreté et gravité. Tandis qu’elle bat la campagne, le temps s’étire. Finalement qui de la bergère ou de la brebis est réellement perdue ?
Une quête alpine à la saveur douce-amère.
*Héroïne des romans de Johanna Spyri, publiés en 1880 et 1881, qui furent adaptés en série télévisé d’animation japonaise.
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Née en 1996 à Dié, vit et travaille à Eymoutiers.
Aria Rolland est diplômée de l’Institut supérieur des arts de Toulouse et de l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême. Lauréate documents d’Artistes Occitanie Emergence, elle a participé à la résidence de l’Envers des pentes en août 2024. Son travail s’apparente à celui d’une metteuse en scène : sous forme de saynètes, dessinées, installées ou performées, elle raconte des histoires qui ne se veulent ni grandioses, ni spectaculaires. Elle imagine des formes, des moments qui rendent floue la frontière entre installation et performance. Elle agence des petites péripéties à la saveur douce-amère.