vue de l'exposition
vue de l'exposition L'Adieu de Tadao Cern abbaye de Beaulieu-en-Rouergue (c) Marc Domage - CMN

Exposition
Payant
Installation

L'adieu Tadao Cern

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Abbaye de Beaulieu-en-rOUERGUE
1086 route de l'abbaye
82330 Ginals
France

Comment s'y rendre ?
Tarif plein
9 €

Dans le cadre du programme « Un artiste, un monument » et de la Saison de la Lituanie enFrance, le Centre des monuments nationaux, l’Institut culturel lituanien et l’Institut français invitent l’artiste lituanien Tadao Cern pour une création in situ à l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue du 7 juillet 2024 au 5 janvier 2025.

 

Construite au XIIe siècle, l’abbaye cistercienne deBeaulieu-en-Rouergue a été restaurée une première fois par les collectionneurs Geneviève Bonne foi et Pierre Brache qui en firent un centre d’art contemporain, inauguré en 1970. En 2020, le CMN a engagé un vaste programme de restauration des bâtiments et aménagé un parcours muséal présentant au public la collection d’art moderne reçue en legs (œuvres de Michaux,Dubuffet, Vasarely, Hantaï...). La vaste nef de l’église abbatiale est appelée à recevoir des installations contemporaines créées in situ, comme celles deJuliette Minchin (La Croix) et de Johan Creten (Le Cœur qui déborde) en 2023. La carte blanche à Tadao Cern s’inscrit dans la continuité de cette politique.

 

Alors qu’à l’instar des abbayes médiévales, l’abbaye de Beaulieu était environnée de terres à céréales et de granges recevant les récoltes, la nouvelle création de l’artiste s’inscrira dans sa série dédiée aux parallélépipèdes monumentaux de graminées. Installée dans le chœur de l’abbatiale, cette œuvre intitulée L’Adieu élève un rectangle semé de blé vers la cime de l’église. L’artiste convie ainsi les visiteurs dans un espace introspectif, les invitant à considérer la notion d’adieu, faisant écho à la vocation religieuse de l’édifice.

 

«Émettant une douce lueur, les herbes à longues tiges renvoient à la nature organique, au cycle du vivant et au désir existentiel de l’homme confronté au vieillissement et à la mort. J’ai tenté d’imaginer les dernières images précédant notre trépas. À mon avis, ce serait quelquechose de simple, de banal, comme l’évocation d’unchamp de blé au coucher du soleil... Ce lieu commundemeure une image puissante et profonde. Ainsi, ceciel duveteux que je suspends dans la nef est-il appelé à donner le sentiment de flotter, de voguer, d’être transporté vers les nuées». Tadao Cern