Promise of an image Radenko Milak
A l’ère, non plus seulement, de sa reproductibilité, mais de son accès immédiat et incessant, l’image nous regarde, mais nous ne la voyons pas. Parallèlement, à la volonté de saisir l’Image du Temps, Radenko Milak s’est emparé de l’Image du Mouvement, allant puiser dans le répertoire mondial du cinéma, des images qu’il lie les unes et les autres, usant pour cela encore majoritairement de sa technique virtuose d’aquarelliste, mais également en usant de l’animation. Il crée l’Image mentale du cinéma en déroulant une narration singulière par le biais de ses œuvres qui empruntent à tous ces cinémas qui nous ont défini, les cinémas de Hitchcock, Godard, Bergman, Antonioni, Welles, Kalatozov, Laughton, Tarkovski. Nous connaissons tous cette formule éculée qui consiste à définir le cinéma comme le miroir de la société, Radenko lui considère le cinéma comme une seule et même fabrique d’images au sein de laquelle il crée sa propre esthétique.
Christopher Yggdre